La Loi sur la réforme de l’indemnisation des blessures médicales (MICRA) a été adoptée en 1975 en réponse à une « crise » perçue de l’augmentation des coûts des primes d’assurance responsabilité médicale en raison des dommages élevés accordés par les jurys. Peu de temps après l’adoption de la loi, il a été déterminé qu’il n’y avait aucune corrélation entre les primes et les mesures mises en œuvre par le biais de la MICRA, pourtant la MICRA est active depuis plus de 45 ans maintenant.
Que dois-je savoir sur la MICRA ?
Les principales dispositions de la « vieille » MICRA comprenaient :
- Plafond des dommages non économiques. La MICRA a fixé un plafond pour les dommages non économiques (tels que la douleur et la souffrance) pouvant être accordés dans les cas de responsabilité médicale.
- Limitation des honoraires d’avocat. En vertu de la « vieille » MICRA, des limites strictes étaient imposées à ce que les avocats pouvaient récupérer en honoraires d’avocat, c’est-à-dire 40 % sur les premiers 50 000 $ récupérés, 33 % sur les 50 000 $ suivants ; 25 % sur les 500 000 $ suivants, et 15 % de tout ce qui dépasse 600 000 $.
- Paiements périodiques. L’article 666.7 du Code de procédure civile exigeait que le tribunal supérieur ordonne que les jugements dans les poursuites pour faute professionnelle médicale soient effectués par paiements périodiques, si l’une des parties en fait la demande. Cette disposition s’applique à tous les jugements où le montant total de l’indemnité dépasse 50 000 $.
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Quel effet la MICRA a-t-elle eu sur le système judiciaire ?
En conséquence, la MICRA a considérablement limité l’accès à la justice pour les victimes méritantes de la négligence médicale. La MICRA a fixé un plafond de 250 000 $ pour les dommages non économiques – ceux qui sont destinés à compenser la douleur physique, la souffrance mentale, la perte de qualité de vie, la défiguration et l’invalidité.
Imaginez : en vertu de la « vieille » MICRA, la valeur d’un cas impliquant le décès d’une personne qui ne travaille pas ou qui est à la retraite était généralement limitée à 250 000 $ quel que soit le nombre de défendeurs. De même, en vertu de la « vieille » MICRA, la perte d’un enfant en raison d’une faute professionnelle évitable et même flagrante était évaluée à pas plus de 250 000 $. Il y a 47 ans, 250 000 $ pouvaient représenter une somme importante, mais ce n’est certainement pas le cas en 2022, surtout dans les cas où une perte importante a eu lieu.
Les limitations des honoraires d’avocat ont fait que de nombreux avocats étaient réticents à prendre des affaires, réduisant ainsi le nombre d’avocats expérimentés en responsabilité médicale qui existent aujourd’hui.
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Qu’est-ce que la réforme de la MICRA ?
Le 12 mai 2022, le législateur californien a résolu l’un des différends les plus épineux de la politique de l’État en augmentant pour la première fois en 47 ans un plafond sur les dommages-intérêts en cas de faute professionnelle médicale. À partir de janvier 2023, le plafond augmentera, plusieurs nouveaux plafonds seront disponibles et les honoraires d’avocat augmenteront. Avec cette nouvelle législation en place, de plus en plus d’avocats s’intéressent à s’impliquer dans les cas de négligence médicale.
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Quelles sont les dispositions actuelles de la MICRA ?
Dans une législation révolutionnaire qui a récemment été promulguée, à partir de janvier 2023, le plafond augmentera, plusieurs plafonds seront disponibles et les honoraires d’avocat augmenteront. Ainsi, à partir de janvier 2023 :
- Si l’affaire ne concerne pas le décès d’un patient, il y aura une limite de 350 000 $ sur les dommages non économiques, avec une augmentation progressive de 40 000 $ chaque année au cours des 10 prochaines années pour atteindre 750 000 $. Il y aura un ajustement annuel de 2% pour l’inflation après cela.
- Si l’affaire concerne le décès d’un patient, la limite des dommages non économiques sera de 500 000 $, avec une augmentation progressive de 50 000 $ chaque année au cours des 10 prochaines années pour atteindre 1 million de dollars. Il y aura un ajustement annuel de 2,0% pour l’inflation après cela.
- La nouvelle MICRA crée trois catégories distinctes de défendeurs pour un total de trois plafonds possibles sur les dommages non économiques, ce qui augmente le montant brut potentiel de dommages non économiques à récupérer à trois fois le montant disponible précédemment.
- Le plafond des honoraires d’avocat contingents passe à 25% si l’action est résolue avant le dépôt d’une action et à 33% si la récupération intervient après.
- Les jugements ne peuvent pas être divisés en paiements périodiques à moins qu’ils ne dépassent 250 000 $. Cela obligera les assureurs à conserver une plus grande liquidité pour payer plus d’argent plus rapidement.
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Quel effet la réforme de la MICRA a-t-elle sur les cas de négligence médicale?
Avec la nouvelle législation MICRA en place, de plus en plus d’avocats s’intéressent à s’impliquer dans les cas de négligence médicale. Un afflux massif de dépôts de cas de négligence médicale a eu lieu en janvier 2023, dont beaucoup ont été déposés par des avocats n’ayant aucune expérience ou expertise en matière de litige pour faute professionnelle médicale. Cependant, les poursuites pour faute professionnelle médicale sont intrinsèquement complexes, coûteuses et nécessitent des connaissances et une expertise spécialisées pour les gérer.
La réforme de la MICRA ouvre de nouvelles opportunités pour ceux qui ont été blessés de rechercher la justice. Avec l’arrivée de nouveaux avocats dans ce domaine de pratique, il est crucial de compter sur des décennies d’expérience de nos avocats spécialisés en faute professionnelle médicale. Au fil des ans, les avocats d’Arias Sanguinetti se sont forgé une réputation de représentation agressive et zélée de leurs clients et ont constamment obtenu des résultats exceptionnels.
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